Dans les temps anciens, quand un être en recherche et qui n’en pouvait plus de la pauvre vie qu’il menait, frappait à la porte d’un monastère ; pour éprouver sa motivation, on le chassait en lui lançant des cailloux,

S’il revenait, quelques semaines plus tard, dépassant ainsi son orgueil et sa blessure d’amour-propre ; de nouveau, on lui lançait des cailloux.

Si, après quelques mois, il frappait à la porte une troisième fois ; on l’accueillait de grand cœur, et le travail que Jésus nomme « t’shouva », qui permet de venir à sa réelle humanité heureuse, pouvait commencer.

Au monastère du Gai-rire, nous ne vous lancerons pas de cailloux, mais si vous êtes dans le jugement, c’est vous qui vous exclurez de vous-même. D’expérience, il est impossible de venir en ce lieu par simple curiosité, pensant qu’on ne sera pas touché.

Arrivent jusqu’ici ceux qui se sont beaucoup brûlés et qui sont prêts à passer à autre chose, ceux qui se sentent affreusement seuls, en ce monde qui marche sur la tête !