« La seule occupation qui vaille la peine de vivre est sans doute de travailler patiemment, tendrement et de manière assidue, à notre propre bonheur et à celui de l’humanité.
C’est cette seule tâche qui fera de ce lieu une école de Responsabilité et de Joie. »
— Frère Abel
Toutes les activités proposées sont menées dans le cadre du Monastère du Gai-rire. Elles sont considérées comme des outils d’éducation au respect, au courage et à la fraternité.
Elles sont un support d’éducation à l’éthique des Thérapeutes d’Alexandrie.
Ceux-ci constituaient une communauté “religieuse”, et pourtant laïque, établie en Egypte près du lac Maréotis. Ils étaient les contemporains de Jésus de Nazareth.
Le « thérapeute », au sens moderne du terme est un professionnel qui utilise des techniques de soin.
Par contre, est « Thérapeute » …
nous disent Platon comme Philon d’Alexandrie (qui fréquentait les Thérapeutes d’Alexandrie à cette époque) :
“Celui qui prend soin de l’Être”
« On les qualifie de Thérapeutes parce qu’ils soignent et guérissent les passions – entendons les leurs d’abord – et sans doute aussi celles des autres, lorsqu’ils viennent chercher secours auprès d’eux. Mais également ils sont les serviteurs, ceux qui rendent à l’Un un culte authentique. »
Philon d’Alexandrie
Le « Thérapeute », dans le sens où les Thérapeutes d’Alexandrie utilisent ce mot, travaille à transformer toutes ses contradictions en complémentaires utiles : il vise l’Unification. C’est un « religieux » au sens où l’entend Cicéron.
Aussi, quelle que soit l’activité pratiquée au sein du monastère, elle s’inscrira dans cet esprit.
